VELO ELECTRIQUE

Vélo électrique… Quel est donc ce concept ?
Comme la majorité des consommateurs sont mal avertis, de nombreux vendeurs ou importateurs en profitent pour vendre des produits de qualité douteuse. De la camelote comme on disait autrefois.

C’est un peu comme si coexistaient sur le marché les vieilles Renault 4L à côté des dernières Toyota Prius hybrides. On trouve en magasin (et sur internet) le dernier cri de la technologie comme des produits très bas de gamme voire complètement obsolètes. Les écarts technologiques sont considérables et il vaut mieux pour le consommateur être capable de faire la différence.

 

Principe de fonctionnement

Il s’agit bien à proprement parler d’une bicyclette munie d’un moteur électrique (situé au niveau du pédalier ou d’une des roues), alimenté par une batterie, et qui va permettre d’assister l’utilisateur lorsqu’il pédale.

On trouve en général 3 à 4 niveaux d’assistance différents. Certains moteurs comme l’Impulse 2.0 montés sur les vélos électriques Kalkhoff  sont même reprogrammables auprès de votre vélociste afin d’individualiser différents facteurs d’assistance comme le couple maximum ou la montée en puissance lors de votre pédalage.

La totalité des vélos électriques proposent une fonction ou le moteur est off évidemment. Vous pourrez ainsi pédaler tranquillement sans assistance électrique sur un bord de canal bucolique.

La différence avec un vélo traditionnel ? Votre vélo sera simplement un peu plus lourd qu’un vélo non équipé d’une assistance. Mais sur le plat, la différence de poids ne change pas grand’chose à l’effort nécessaire pour avancer. C’est la partie cycle du vélo électrique qui fera la différence.

Quel que soit le niveau d’assistance sélectionné, l’assistance cessera si vous atteignez une vitesse de 25 km/h. C’est la loi. Ou plus précisément la norme EN15194 qui définit les principaux critères pour qu’une VAE reste un vélo :

– l’assistance doit se couper quand le vélo dépasse les 25 km/h
– l’assistance doit se couper dès que le cycliste cesse de pédaler
– la puissance nominale du moteur ne doit pas dépasser 250 Watts

Comparaison scooter électrique / vélo électrique

Le vélo électrique a de nombreux avantages sur le Scooter électrique. Il est nettement plus léger, donc nettement plus manipulable. Compter environ 18 à 25 kg contre plus de 100 kg pour un scooter électrique.

Essayez de transporter un scooter électrique en panne de batterie sur votre porte-vélo ou de le rentrer dans la soute d’un bus pour voir.

 

Un vélo électrique consomme beaucoup moins d’énergie qu’un scooter. Les scooters de par leur poids important ont besoin de plus d’énergie, donc de plus de batteries, donc il sont plus lourds…

Un cercle vicieux duquel les fabricants de scooter électriques essayent de sortir en utilisant des batteries légères, choix qui alourdit considérablement la note du client.

L’avantage de la vitesse de pointe des scooters urbains (49,9 cm³) n’est même plus un atout en faveur du scooter puisque les fabricants proposent dorénavant d’excellents vélos électriques rapides capables eux aussi de rouler à 45 km/h.

Enfin, un vélo est beaucoup moins dangereux quand on lit les statistiques d’accidentologie en deux-roues.

Le vélo électrique permet d’emprunter les pistes, les contresens cyclables et les tournes à droite, peut être poussé sur un trottoir, embarqué dans le tram (hors période d’affluence), dans le train et il peut être transporté sur un porte-vélo d’auto si nécessaire. L’absence d’essence permet de le garer dans votre appartement ou le couloir de votre bureau.

Essayez donc de faire ça avec un scooter ou une voiture …

Et pour finir si c’est un modèle qui rentre dans la législation VAE présentée en haut de page, il ne nécessite ni immatriculation, ni assurance, ni port du casque. La liberté quoi !

A qui peut servir un vélo électrique ?

Le vélo électrique est très polyvalent. Il peut servir à aller à son travail sans transpirer dans la première côte venue comme il peut servir à accompagner quelqu’un de plus sportif que soit en randonnée cyclo. On peut s’en servir pour faire quelques courses. Il permet de totalement s’affranchir du relief. Sachant que la montée est totalement gommée par l’assistance,  on a l’impression sur un vélo électrique que tout le relief est devenu plat comme aux Pays-Bas (d’après vous pourquoi on y trouve autant de vélos ?).
On peut parcourir à vélo électrique des trajets plus longs, plus rapidement et dans un grand confort.Pour ceux qui souhaitent quand même faire de l’exercice, les différents niveaux d’assistance permettront de trouver le juste équilibre entre l’effort musculaire et l’assistance électrique.

Un peu d’histoire

Le vélo à assistance électrique ou VAE, couramment appelé vélo électrique, a fait une première apparition de courte durée dans l’entre-deux-guerres, avant d’être relancé dans les années 1970. Limité à l’origine par l’autonomie, le volume et le poids des batteries, il connaît son véritable essor depuis les années 2000/2005 en particulier grâce à des évolutions technologiques de poids sur les batteries.